28 Nov 2004

Natalie Dessay Rehabilitating After Another Surgical Procedure

La chanteuse Natalie Dessay s'explique sur ses nombreuses défections LE MONDE | 27.11.04 | 19h06 La soprano colorature a du subir une nouvelle intervention chirurgicale le 17 novembre. Depuis le début de la saison, les nombreuses défections de la soprano...

La chanteuse Natalie Dessay s'explique sur ses nombreuses défections

LE MONDE | 27.11.04 | 19h06

La soprano colorature a du subir une nouvelle intervention chirurgicale le 17 novembre.

Depuis le début de la saison, les nombreuses défections de la soprano colorature Natalie Dessay ont fait craindre à nouveau pour sa voix. Il y a d'abord eu, en octobre, l'annulation de sa Zerbinette dans Ariane à Naxos, de Richard Strauss, à l'Opéra-Bastille. Puis celle des deux concerts des 3 et 17 décembre au Théâtre des Champs-Elysées : le premier, Il Delirio amoroso de Haendel, avec le Concert d'Astrée d'Emmanuelle Haïaut;m, verra Natalie Dessay remplacée par Veronica Cangemi, le second avec le Philharmonique de Radio-France, sera assuré par Miah Persson dans la Symphonie n* 4 de Mahler.

Deux ans et quatre mois après une première opération - l'ablation d'un pseudo-kyste sur la corde vocale gauche -, Natalie Dessay a du subir une nouvelle intervention chirurgicale le 17 novembre. Aujourd'hui, rentrée d'une semaine de repos absolu (avec interdiction totale de parler), la cantatrice a accepté de faire le point : "J'ai reparlé pour la première fois ce matin à Etretat. Cette fois, on m'a enlevé un polype sur la corde vocale droite. Il y avait dès le départ une double pathologie très difficile à déceler, dont on pensait qu'elle se résorberait après la première opération la rééducation aidant. Mais cela n'a pas été le cas : malgré ma reprise d'activité au printemps 2003, je n'ai jamais retrouvé un sentiment de confort avec ma voix."

En mars 2003, Natalie Dessay avait triomphé au Metropolitan Opera de New York en Zerbinette. Puis il y avait eu le récital du 1er juillet au Théâtre des Champs-Elysées. Et puis Lucia di Lammermoor à Chicago, et une première Manon à Genève, en juin 2004. "Quand j'ai vu en septembre qu'une nouvelle inflammation se déclarait, poursuit Natalie Dessay, j'ai su qu'il fallait arreter. Il y a deux choses qui ont toujours guidé ma vie, l'instinct et le destin. J'ai senti cette fois que les deux étaient liés. Et puis l'opération s'est très bien passée."

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