15 Feb 2005
L'Express Interviews Natalie Dessay
Il y a un miracle Natalie Dessay. Sa Reine de la Nuit (dans La Flûte enchantée, de Mozart) ou son Olympia (des Contes d’Hoffmann, d’Offenbach), irrésistibles de présence et de drôlerie, ont déjà marqué l’histoire de l’opéra. On se régale de sa présence sur scène, de son tempérament explosif, on admire sa voix de soprano léger à la virtuosité sans limites, et on respecte la femme, diva humble et sincère. On aime Natalie, on croit la connaître, mais elle reste un mystère. Après une saison triomphale, couronnée par un enregistrement (Amor, consacré à la musique de Richard Strauss, chez Virgin Classics) et une victoire de la musique, soudain, patatras! Comme il y a deux ans, une opération des cordes vocales oblige la chanteuse à annuler des représentations. Le doute et la peur viennent ébranler ce petit bout de femme d’ordinaire débordant d’énergie. Pourquoi? Natalie Dessay s’en explique ici