La mort de Tower Records symbolise l’agonie du CD

Le Monde [1 December 2006]
FondÈ en Californie, ‡ Sacramento, en 1960, par un passionnÈ de musique, Russ Solomon, la chaÓne de magasins de disques Tower Records va disparaÓtre. En dÈpÙt de bilan, elle a ÈtÈ reprise auprËs du tribunal des faillites de Wilmington (Delaware) par le liquidateur Great American Group pour 134,3 millions de dollars, tandis que ses dettes dÈpassent 200 millions. Le juge a prÈfÈrÈ cette offre, supÈrieure de seulement 500 000 dollars ‡ celle de Trans World Entertainment, qui offrait pourtant de conserver certains points de vente.