Marie-Aude Roux [Le Monde, 22 January 2007]
Le Don Giovanni de Mozart, montÈ la saison derniËre au Palais Garnier dans la mise en scËne du cinÈaste allemand, Michael Haneke, allait-elle supporter la transposition d’une reprise sur le grand plateau de l’OpÈra Bastille ? La rÈponse est scÈnographiquement positive tant le dispositif de Haneke, qui a situÈ le drame mozartien dans les grandes tours de La DÈfense, prend ici tout son sens, soit une fÈroce ‚pretÈ dans un monde sans ‚me. Haneke a effacÈ toute lÈgËretÈ et facÈtie pour verser du cÙtÈ de la tragÈdie classique.