St. Matthew’s Passion at Notre Dame


Dorothee Mields (Photo: Hanna Lippmann)
Bach et le disjoncteur
La critique de Christian Merlin [Le Figaro, 12 Mar 05]
Il existe des appartements ou vous ne pouvez brancher à la fois la machine à laver, le téléviseur et le sèche-cheveux sans faire tout disjoncter. C’est un peu l’impression que l’on avait jeudi soir à Notre-Dame, pour la Passion selon saint Matthieu, dirigée par John Nelson. A peine le chef avait-il salué le public, que les projecteurs s’éteignirent soudain. Il fallut une demi-heure pour les rallumer un par un, et lorsqu’à 20 h 33, le dernier spot fut enfin rétabli, le courant sauta derechef ! Ce n’est qu’à 20 h 40 que le grandiose double choeur introductif put faire résonner les colonnes de Notre-Dame. On n’a pu qu’admirer le sang-froid des artistes, restés en scène tout du long, soumis à une pression que certains exorcisaient en plaisantant, d’autres en maintenant leur instrument au chaud ou en se concentrant.
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