Teresa Berganza — Two Interviews

Le Figaro

Teresa Berganza : “Je suis une extrémiste”
Le coeur des amoureux de bel canto va battre plus fort, mardi soir au Théâtre des Champs-élysées. La série “Les Grandes Voix” de Jean-Pierre Le Pavec accueille l’une des plus grandes dames de l’histoire de l’opéra au dernier demi-siècle. A un mois de son soixante-et-onzième anniversaire, Teresa Berganza précise qu’il ne faut pas espérer entendre le Chérubin ou la Rosine des années 50 : avec sa voix d’aujourd’hui, elle se consacre maintenant au récital, faisant la part belle au répertoire ibérique, qu’il soit espagnol (de Falla) ou argentin (Piazzolla). Mais elle a toujours la meme discipline, la meme élégance, le meme pétillement : un petit bout de femme vif-argent et intarissable, qui vous donne l’impression qu’on s’est toujours connus. Rencontre avec une immense artiste, qui a participé à l’âge d’or de l’opéra.
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L’Express

“La voix est un oiseau rebelle”
propos recueillis par Paola Genone
Celle que le chef Claudio Abbado a surnommée “la plus sublime des mezzo-sopranos” est de retour à Paris pour un unique récital (le 1er février, au Théâtre des Champs-Elysées). Depuis ses débuts fracassants, en 1956, dans Cosi fan tutte, au Festival d’Aix-en-Provence, ce rossignol espagnol a posé sa voix ronde et voluptueuse dans les théâtres du monde entier. Berganza, 69 ans, est l’une des dernières icones de la génération Callas qui a fait rever les mélomanes. “Au coté de Placido Domingo, elle a livré la plus grande Carmen de l’histoire de l’opéra”, a déclaré le maestro Karajan. Comme la Callas, “la Berganza” a la beauté facile, les yeux sombres et un regard foudroyant. Elle n’est pas que la Rosine de Mozart, la Cendrillon de Rossini, la Gitane endiablée de Bizet. C’est un esprit éclairé, une femme passionnée de peinture, de poésie, de littérature. Une grande dame et une grande âme
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