Tristan und Isolde at Geneva — Other Views


Tristan und Isolde, Grand Théâtre, Geneva
By Francis Carlin [Financial Times, 16 Feb 05]
Faced with Wagner’s marathon symphonic poem with voices, it is easy to see why producers are panicked into hyperactivity. Olivier Py’s new staging does just that. Wagner whittled down the characters to the bare minimum, to present an unadulterated account of doomed passion. Py, a promising, provocative talent in France but on this evidence short on maturity and focus, elects to flood the stage, literally in act three, with supernumeraries and hackneyed symbolism that feeds on Shakespeare and Arthurian legend.
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Voyage au coeur de l’âme wagnérienne
Genève : de notre envoyé spécial Christian Merlin [Le Figaro, 15 Feb 05]
Avec Tristan et Isolde, Olivier Py monte son premier Wagner. On imagine d’ici l’appréhension des spectateurs frileux. Il y en a, à Genève comme ailleurs : n’allait-il pas mettre en scène ses propres fantasmes d’identité sexuelle ? Les frileux en ont été pour leurs frais : d’abord parce que la faute du désir est déjà au centre de Tristan, ensuite parce que le travail théâtral de Py est tout entier au service de la pièce et de ses enjeux les plus profonds. Tristan nous parle du rapport complexe entre le jour et la nuit, cette dernière représentant la synthèse réussie entre l’amour et la mort. Tristan nous parle de héros qui aspirent à abolir le temps et l’espace, non pas en allant vers l’accomplissement de leur destin, mais en remontant le temps jusqu’aux origines. Et c’est précisément tout cela que nous montre Olivier Py.
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